
Un programme d’archives dans la série Pionnières.
« Deuxième confinement, je filme ma jeune sœur Auréa qui prend son bain. Elle me confie ses doutes sur son avenir et sur la difficulté à avoir des histoires d’amour. »
Andy, accompagné d’un ami qui filme la scène, se rend à son rendez-vous de recyclage. Wanda, la guichetière de la compagnie, l’accueille. Ensemble, ils accompagnent Andy jusqu’à ses derniers instants de vie.
Une jeune iranienne déplie ses souvenirs d’école au travers des plis et des tissus de son vieil uniforme.
Un vieux couple. C’est la routine du soir. Cela fait des années qu’il ne la regarde plus.
« Le jeu de la Marelle va de la terre jusqu’au ciel », Nazaré Pereira.
Aujourd’hui, les pellicules ne servent plus à prendre des photos, mais à capturer des souvenirs. Le jour du Black-out, les traces picturales laissées par le numérique disparaissent.
« Un film sur tous les objets qui auraient dû finir à la poubelle mais que je garde, car ce sont des reliques de personnes absentes. »
Dans une petite salle de bain, un groupe d’amies se prépare avec effervescence pour une soirée d’été. Entre les discussions sur les garçons et le maquillage, Mercedes navigue dans son attirance naissante pour son amie Julia.
Deux peintures qui se répondent, ou la représentation d’une femme de couleur au XIXe et au XXe siècle.
Olympia (1863) de Edouard Manet est une peinture où l’on voit une demi-mondaine nue fixant le spectateur avec assurance, et derrière elle une servante noire qui tient un bouquet de fleurs, sans doute offert par un admirateur.
En référence à Olympia, Félix Vallotton a peint La Blanche et la Noire (1913) qui montre une jeune femme blanche nue, et à côté d’elle une femme noire habillée, probablement sa partenaire, qui fume une cigarette.